- La France a mené ses premières frappes en Syrie
L’armée française a mené de premières frappes en Syrie. Elles ont été annoncées officiellement par un communiqué de l’Elysée, dimanche 27 septembre au matin. François Hollande a ajouté dans l’après-midi que les frappes avaient visé un camp d’entraînement de djihadistes près de Deir Ezzor, dans l’est du pays.
Selon des informations du journal Le Monde, des frappes auraient aussi eu lieu jeudi 24 septembre – ce que démentent formellement les autorités. Les cibles concernées se situeraient notamment à Rakka, la ville du centre du pays qui est considérée comme le fief de l’organisation Etat islamique (EI).
« Légitime défense ».« Nous frappons Daech en Syrie car cette organisation terroriste prépare les attentats vers la France depuis la Syrie, depuis ces sanctuaires (…). Nous agissons donc en légitime défense », a déclaré dimanche le premier ministre Manuel Valls.
Le président François Hollande avait annoncé le 7 septembre qu’après de premiers vols de reconnaissance en Syrie menés dès le lendemain, des frappes suivraient, justifiées par la légitime défense. Depuis un an, les Rafales et les Mirages ont y ainsi réalisé à peu près 1.500 missions et ont détruit 314 objectifs de l’organisation terroriste.
Un camp de l’EI détruit par la France
Six appareils français, dont cinq Rafale, ont bombardé et détruit dimanche matin un camp d’entraînement de l’Etat islamique près de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie, a déclaré François Hollande. La France a mené ses premières frappes aériennes contre l’EI.
“Nos forces ont atteint leurs objectifs : le camp a été en totalité détruit. Six avions ont été utilisés, dont cinq Rafale”, a-t-il ajouté. “Les cibles ont pu être identifiées grâce à des vols de reconnaissance mais aussi grâce à la coalition qui nous a fourni également des informations”, a-t-il précisé.
- Les frappe aériennes Continuent Contre les Terroristes d ‘EIIL(Daech, ISIS, Etat Islamique) en Syrie/Irak
En date du 22 Septembre 2015, les États-Unis et la coalition ont conduit un total de 7,002 frappes aériennes (4,444 Irak / 2,558 Syrie).
Les États-Unis ont conduit 5,461 frappes aériennes en Irak et la Syrie (3,034 Irak / 2,427 Syrie)
La coalition a conduit 1,541 attaques aériennes en Irak et la Syrie (1,410 Irak/131 la Syrie)
- L’Australie s’est jointe à la coalition effectuant des frappes aériennes en Syrieb
Les États-Unis, le Canada, la Turquie et des États du Golfe et la France effectuent déjà des frappes aériennes contre des objectifs de l’EI en Syrie. L’Australie s’est jointe l’année dernière à la coalition menée par les États-Unis pour combattre l’EI en Irak, mais elle a étendu mi-Septembre ses opérations aériennes à la Syrie, déclarant que la base juridique pour cela était la nécessité d’une défense collective de l’Irak contre le groupe djihadiste, qui contrôle une vaste étendue de territoires en Irak et en Syrie.
- Poutine propose une nouvelle coalition contre l’Etat islamique
Le président russe Vladimir Poutine a proposé dimanche, le 27 Septembre, une nouvelle coalition en Syrie pour combattre l’Etat islamique et sauver son allié, le président Bachar al-Assad, à la veille d’une rencontre décisive à New York avec son homologue américain Barack Obama.
La Russie est à l’offensive diplomatique et militaire sur le dossier syrien, une stratégie que le chef du Kremlin viendra expliciter lundi devant l’Assemblée générale des Nations unies. La Russie a nettement accru sa présence militaire dans le nord-ouest de la Syrie, déployant des troupes et des avions dans un des fiefs du régime, et elle a aussi augmenté ses livraisons d’armes à son allié.
Le ministre russe de l’Intérieur Vladimir Kolokoltsev a récemment estimé que 1.800 Russes combattaient pour l’EI, alors que des informations de presse suggèrent que que la Russie laisse délibérément partir à l’étranger les jihadistes.
Ces initiatives russes au Moyen-Orient inquiètent les Etats-Unis qui semblent de plus en plus mis devant le fait accompli par Moscou, et dont la propre stratégie militaire contre le groupe ultra radical sunnite EI paraît au contraire patiner. (Source: Euronews)
- L’Irak renforce la coordination avec l’Iran, la Syrie et la Russie contre l’EI
L’Irak, la Russie, l’Iran et la Syrie ont décidé de mettre sur pied un centre de renseignement à Bagdad pour lutter plus efficacement contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), a indiqué dimanche un responsable irakien.
La mise en place de cette nouvelle collaboration intervient au moment où la Russie renforce sa présence militaire en Syrie voisine, en déployant des hommes et en livrant ces dernières semaines de nouvelles armes à l’armée de Bachar al-Assad qui fait face, elle aussi, à l’EI.
- Près de 30.000 djihadistes ont rejoint la Syrie et l’Irak depuis 2011
Les services américains estiment que près de 30 000 djihadistes étrangers se sont rendus en Syrie et en Irak depuis 2011, rapporte samedi 27 septembre leNew York Times. La précédente estimation rendue publique par les mêmes services, il y a un an, donnait un chiffre de moitié inférieur. La plupart de ces volontaires ont rejoint les rangs de l’EI, mais également d’autres groupes combattants de Syrie. Ils sont originaires de 100 pays, selon ce décompte. L’EI continuerait ainsi de recruter une moyenne d’un millier de combattants étrangers par mois.
Cependant, l’EI paraît avoir récemment mis en place des mesures pour empêcher la fuite hors de villes sous son contrôle d’un nombre croissant, quoique limité de militants étrangers déçus par la réalité de cette utopie djihadiste. Des témoignages, rares encore, qu’analysait un récent rapport de l’International Center for the Study for Radicalization, du King’s College de Londres.
Par ailleurs, le comité pour la sécurité nationale de la Chambre des représentants doit publier mardi un rapport, fruit de six mois de travail, dans lequel il critique la lente adaptation des services de renseignements américains et leurs partenaires à cette menace. « Les partenaires étrangers partagent encore des informations sur les personnes suspectées de liens avec une organisation terroriste de façon ad hoc, intermittent et souvent incomplète. (…) Il n’existe actuellement aucune base de données globale rassemblant les noms des combattants étrangers » au sein des groupes armés syriens, déplore le comité bipartisan. « Au lieu de cela, les Etats-Unis et d’autres pays se basent sur un système faible et morcelé d’échange des identités d’individus extrémistes. »
Le combat pour reprendre Palmyre:
L’armée syrienne tente de reprendre Palmyre au groupe Etat islamique (EI) qui s’en est emparé en mai. Les jihadistes ont planté leur drapeau noir sur la citadelle mamlouke Fakhr al-Din al-Maani, datant du 13e siècle, située dans le nord-ouest de Palmyre. Le régime de Bachar al-Assad, qui a récemment reçu de la part de la Russie russes des avions de combat, a intensifié la semaine dernière ses raids sur Palmyre, tuant des dizaines de personnes.
Selon Khaled al-Homsi, un militant de Palmyre, les bombardements du régime ont causé «de vastes destructions des murs de la citadelle», estimant que 25% de ses murs ont été endommagés. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme a pour sa part indiqué que la citadelle avait subi des «dégâts matériels» après «des raids aériens et d’intenses bombardements du régime».
Depuis qu’ils ont pris Palmyre, l’EI a détruit plusieurs trésors de sa cité antique, dont les célèbres temples de Bel et Baalshamin ainsi que plusieurs tours funéraires et la statue du Lion d’Athéna, une pièce unique de plus de trois mètres de haut. Avant le conflit qui déchire la Syrie depuis quatre ans, 150’000 touristes visitaient Palmyre chaque année. (Source: lemonde.fr)
- Quand Daech recrute au Kosovo
Selon les chiffres officiels, depuis 2011, 300 Kosovars se sont rendus en Syrie et en Irak et 80 y combattraient encore aujourd’hui, principalement chez Daech et Jabhat al-Nosra (JAN), organisation liée à Al-Qaïda. Des chiffres inquiétants. “Avec 16 combattants pour 100.000 habitants, le taux de recrutement au Kosovo est huit fois supérieur à celui de la France, qui est pourtant le plus gros fournisseur de djihadistes en Europe”, rapporte dans une note l’institut CTC (Combatting terrorism Center) rattaché à l’académie militaire de West Point. Le gouvernement minimise le phénomène en expliquant que le Kosovo est un pays à majorité musulmane et que ces chiffres doivent être comparés davantage à ceux de la Tunisie ou du Maroc qu’aux pays de l’UE. Il n’empêche.(Source: lejdd.fr)
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- Pour le Canada:http://quebec.huffingtonpost.ca/news/daech/
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